ReadCMV n°4 2019 by societe vaudoise de medecine on Issuu and browse thousands of other publications on our platform. Start here! AUXCABINET. Malgré l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul !!!! Malgré la haine et la fierté Il faut ici se défroquer !!!! Malgré l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! poussez ! les constipés Le temps ici n'est pas compté Venez ! venez ! foules empressées Soulager là votre diarrhée Car en ces lieux souvent chéris Même le papier y est AUXCABINETS Malgré l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul Malgré la haine et la fierté Il faut ici se défroquer Malgré l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! Poussez ! les constipés Le temps ici n'est pas compté Venez ! Venez ! foules empressées Soulager là votre diarrhée Car en ces lieux souvent chéris Même le papier y est Vay Tiền Nhanh. Est-ce une insulte ou un hommage ? Un jour de juin 2013, un lecteur a qualifié le support que vous êtes en train de lire de Blog bobo gauche caviar ». Le terme bobo », ou bourgeois-bohême », comme le rappellent les journalistes Thomas Legrand et Laure Watrin dans La république bobo, paru ce mois-ci aux éditions Stock, est de toutes les joutes politiques et de toutes les brèves de comptoir, que l’on devise carte scolaire, terrorisme du bio, prix de l’immobilier ou causes de la montée de l’extrême-droite ». Et transports, pourrait-on ajouter. Ainsi, depuis la création de ce blog, en mars 2012, quelque 19400 commentaires ont été postés, parmi lesquels 361 contiennent le mot bobo », ou l’un de ses dérivés, boboïsme », bobologue » ou bobocratie ». 361 sur 19400, voilà qui n’est pas mal pour un concept que les sociologues ignorent. Stupide, conformiste » et millionnaire ». Mais si personne n’a jamais réussi à définir précisément la notion, les lecteurs, eux, savent parfaitement à quoi ressemble un bobo. Cet être singulier cultive une série de travers plus ou moins condamnables et néanmoins contradictoires. Ainsi, il est tour à tour écolo pastèque », angélique », bisounours », égoïste », mais aussi millionnaire » ou conformiste », et puis naïf au point d’imaginer que son Iphone est le fruit d’une rose et que sa maison basse consommation nait dans un choux fleur ». Le bobo est stupide. La preuve, il croit que changer un joint est l’alpha et l’omega de la plomberie », lâche un lecteur, Izotop on y reviendra à propos de cet article consacré à un plombier cycliste. Plus grave, on le compare à Fouquier-Tinville, ce sinistre juge révolutionnaire parfaitement étranger à toute notion de justice », Bicou à propos de l’usage de la voiture. Le même lecteur définit la capitale, réagissant à cet article, comme une ville de vieux bobos haineux, apeurés et déconnectés du XXIe siècle ». Bref, placez bobo » dans une phrase et votre interlocuteur est immédiatement disqualifié… Bobo-bashing. Le bobo semble toujours satisfait de se déplacer et c’est très énervant. Le plus étonnant, c’est que, si l’on en croit les auteurs des commentaires, le transport de bobo » est aussi bien un vélo qu’un train ou une voiture. Certes, le cycliste est souvent la cible du bobo-bashing. Évidemment, quand on vit en ville, qu’on travaille en ville, qu’on est bobo, qu’on mange bio, et toutes ces inepties, tout est possible en vélo », lâche Velib en réponse à cet article sur le vélo en Allemagne. Ces cyclistes écervelés n’ont pas vu une usine depuis des années, vivent dans un monde clos alimenté en produits bio par des triporteurs et souhaitent visiblement la mort de Renault et des dizaines de millier d’emplois qui vont avec… », assure Fred bis en commentant l’action des bonnets verts ». Bobo cycliste. Parmi les pourfendeurs des bobos cyclistes, forcément écolos » voire khmers verts » au passage, voici à quoi sert vraiment un vélo au Cambodge, un commentateur régulier, Izotop, qui n’a jamais daigné laisser sa véritable adresse mail, a développé pour le bobo une véritable obsession. Dans chaque commentaire, toutes les trois lignes environ, il dénonce la politique écolo bobo » avec des arguments par ailleurs plutôt constructifs. C’est aussi de la faute du bobo si on réduit la vitesse sur le périphérique, dont le seul objectif serait de remplir les caisses de l’Etat en se camouflant dans la posture du donneur-de-leçon écolo-bobo, chère à Anne Hidalgo », lâche Bicou, très fâché. Bobo en ferry-boat. Mais le bobo ne circule pas seulement à vélo. Il roule aussi à trottinette voir ici, navigue, à Marseille, en ferry-boat, un délire de bobo qui ne tient pas la mer », dénonce lanti, tandis qu’à Paris, il emprunte le métro la nuit, espérant un jour bénéficier des transports 24 heures sur 24, une demande d’un petit groupe social en gros les bobos parisiens noctambules », dénonce Deckard. Bobo à moto. Le bobo, ou plutôt la bobo, roule à moto, et relater le voyage d’une journaliste à travers l’Europe et l’Asie pour rejoindre Bombay sur sa Royal Enfield relève de la promotion bobologique », affirme Atchoum. Un article sur l’ultra-trail du Mont-Blanc, en août 2013, a donné lieu à une explosion de caricatures. Pour certains, les coureurs qui traversent la montagne à grandes enjambées sont des beaufs », pour un autre ce sont des bobos citadins », voire des baby-boomers bobos qui n’ont jamais vraiment été sportifs étant jeunes et qui à 45, 55 ou 65 ans font du trekking, ou du trail », lâche julien, totalement obsédé par le sujet, au point de déposer 11 commentaires contenant le terme bobo ». Bobo en taxi. Ne croyez pas que le bobo néglige la voiture. Tout d’abord il prend le taxi, ou essaie, en tous cas, résume Coline à propos d’Ingrid et Juliette, qui n’ont jamais trouvé de voiture, un soir de mars 2013, au bois de Vincennes Jolie condescendance et jolis clichés consistant à faire passer la demande de ces dames en caprice d’enfants gâtés bobo qui ne savent pas s’organiser ». Bobo en voiture et en tramway. Le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé, qui s’est distingué par une ardoise de 18000€ pour avoir mal utilisé et mal garé sa voiture, est un bobo par excellence. Autolib’, voiture électrique dont la Ville de Paris fait ardemment la promotion, a été pensée pour les bobos pleins de fric », selon lolobox lire On a raté l’objectif. Autolib ne supprime pas de voiture, tandis que le tramway est le nouveau transport des pauvres sauce bobo », assure Ignace. La gare de Lyon, enfin, où passent 105 millions de voyageurs par an, est qualifiée de gare bobo ». Du coup, on est un peu perdu. Le bobo est-il bourgeois? Intellectuel? Riche? Frimeur? En tous cas, une chose est sûre le bobo est celui qui ne se déplace pas comme moi. Cette débauche d’acrimonie dit une chose intéressante on ne choisirait pas tel moyen de déplacement pour sa fiabilité, sa simplicité ou son coût, mais parce que l’on appartient à telle ou telle catégorie. Pédaler, ce serait assumer une identité bobo, tout comme arbitrer pour la voiture individuelle signerait le banlieusard qui a le temps d’habiter loin ou le scooter incarnerait le cadre supérieur pressé et efficace. En se traitant de bobo à tout va, on agit comme si les usagers des transports appartenaient à des catégories sociales, voire des espèces animales différentes. Et non pas comme si chacun avait le choix, pour chaque type de trajet, entre plusieurs moyens de transport. Et puisque vous insistez, c’est à 1’10 » Malgré l'humour et la vertuIl faut ici montrer son culMalgré la haine et la fiertéIl faut ici se défroquerMalgré l'amour et la tendresseIl faut ici montrer ses ! Poussez ! Les constipésLe temps ici n'est pas comptéVenez ! Venez ! Foules empresséesSoulager là votre diarrhée Car en ces lieux souvent chérisMême le papier y est qu'on y pète, soit qu'on y roteTout est permis au sein des chiottesMais ? Graine de vérole ou de morpionN'oubliez pas d'vous laver l'fionDe ces WC tant usitésPréservez donc l' gloire à nos vespasiennesDe faïence ou de porcelaine !Que l'on soit riche ou bien fauchéJamais de classe dans les WCPines de smicards ou de richardsVenez tous voir mon urinoir !Qu'ils s'appellent chiottes, goguenots, watersTout l'monde y pose son derrièreOn les dit turcs ou bien tinettesTout est une question de cuvetteQuand celles-ci se trouvent bouchéesNous voilà tous bien entrez aux cabinetsNous raconter vos p'tits secretsSavoir péter c'est tout un artPour ne pas chier dans son cet écrit vous semble idiotTorchez-vous-en vite au plus tôtSi au contraire il peut vous plaireAffichez-le dans vos waters !!! Les managers dont on se souvient sont ceux qui font preuve de courage et vont de l'avant dans les situations difficiles. istock En janvier dernier, le cabinet Mc Kinsey publiait une étude visant à recenser les caractéristiques de leadership des entreprises les plus performantes. Aucune des qualités, aussi remarquables soient-elles, ne fait référence à la notion de courage. S'il ne s'agit pas d'une compétence nommée comme telle, le courage n'est-il pas l'attitude ou le savoir-être essentiel d'un leader d'équipe en environnement compétitif et changeant? Au travers de mon expérience de management dans une société en perpétuel mouvement fusion-acquisition, croissance, innovation... et mon activité de coaching de dirigeants et entrepreneurs, j'aimerais apporter un éclairage sur cette notion de courage managérial. Un manager courageux se distingueQuel est le manager qui vous a le plus inspiré? Quel est celui que vous avez le plus aimé? Etait-ce parce qu'il avait du charisme, une bonne vision, un talent d'orateur, une écoute de vos idées, une attitude très terrain, la clarté des objectifs, une rapidité d'analyse et de prise de décision, ou peut-être un peu tout cela et même plus encore? Et ce plus, quel serait-il? Celui ou celle qui s'est distinguée à vos yeux mérite que l'on s'arrête quelques instants et qu'on nomme précisément ses qualités. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement N'a-t-il pas ou elle été capable de défendre les intérêts de l'équipe nonobstant le risque encouru de conflit? Ce manager a-t-il osé dire oui à une idée de lancement produit et fait taire des peurs intimes? Il ou elle a peut-être travaillé des nuits entières sur des demandes d'augmentation pour ses meilleurs contributeurs tout en renonçant à se servir personnellement dans le budget contraint. Face à une maison-mère américaine, il a pu justifier le report d'une restructuration avec diplomatie, fermeté, conscient aussi de ne pas être éternel dans son poste. Ces exemples illustrent quelques traits de courage managérial que nous tenterons de définir. Aller de l'avant dans toutes les situationsLe manager n'est pas un héros. Il n'est pas attendu qu'il sacrifie sa vie au profit de l'entreprise pour disparaître. Ce rappel est destiné aux quelques bourreaux de travail qui investissent tout et pour qui tout se passe bien tant que l'entreprise le leur rend bien. Pas héros, donc. Il s'agit plutôt d'être engagé dans l'entreprise, engagé auprès de ses équipes, à l'écoute des clients. Il y a la notion de "dedans" et du "pour". On peut aussi penser au courage d'entreprendre. Sortir de son bureau qui n'est pas une tour d'ivoire et monter au front, pour faire, dire la vérité, demander, agir. Le pouvoir de l'action, faire sans entraver la liberté d'initiative des équipes, assumer son périmètre de responsabilité et intervenir. Cette capacité d'entreprendre permet de conduire le changement. Aller de l'avant, mener l'aventure et ne pas préférer son confort. Dire les choses à bon escient, avec mesure, accepter d'entendre même le "pas agréable" en contrôle de ses réactions. Etre dans la vérité, ne pas dire ses quatre vérités à un supérieur ça se passe rarement bien mais dire la vérité à tous ceux à qui on rend compte, ses collaborateurs, savoir expliquer en espérant qu'ils sauront entendre. Le courage c'est aussi une forme de persévérance qui donne de la force face à l'adversité, la volonté de poursuivre en dépit d'échecs, de résultats insatisfaisants. Ce sont des qualités de résistance comme la résistance à des tentations de fuite ou d'inaction. Je me lève le matin malgré la fatigue, je contrôle ma paresse contextualisée, je résiste à la tentation de craquer. Le courage s'exprime dans le risque et l'incertitude. L'objectif à atteindre sera perçu comme supérieur à l'alternative de ne rien faire. L'enjeu vaut la prise de risque mesurée. L'équipe elle-même renforce la motivation du chef à prendre fait et cause pour elle leurs résultats, la relation de confiance, "ils en valent la peine". Le manager n'est pas un héros, il ne met pas en danger son équipe ou l'entreprise, il exerce son sens critique. Son courage est moral. Qui est-on pour manager avec courage?Le courage va avec une forme d'honnêteté et de conscience de soi. Honnêteté car il faut avoir des valeurs pour "mouiller sa chemise". Etre congruent entre ce que l'on dit et ce que l'on fait. Etre aligné aussi avec ses propres valeurs et celles prônées par l'entreprise. Une vertu masculine? Pas nécessairement si l'on admet que Marie Curie est un exemple de courage et de persévérance dans son engagement scientifique et la poursuite de ses recherches bien après le décès accidentel de son époux. Ceci suppose aussi une bonne dose de conscience de soi qui je suis, comment je fais vivre mes valeurs, à quoi mon rôle sert-il, en quoi cela est il important pour moi et pour l'organisation. On peut affirmer qu'il n'y a pas de manager courageux sans organisation qui y "encourage". L'entreprise, au travers de ses valeurs, de son recrutement, de zones de dialogue, reconnaîtra la prise d'initiative, la liberté d'expression, les confrontations de points de vue. Avec des leaders et des managers courageux, elle y gagnera en adhésion, performance collective, rétention des talents. Puissent les modèles de recrutement et les grilles d'évaluation reconnaître le courage comme une attitude clef. Puissent les "potentiels managers" rêver d'exprimer leur engagement pour servir l'entreprise et leurs équipes. Puissent les promus toujours se souvenir de cette promesse faite à eux-mêmes. Par extension, les collaborateurs d'un tel manager se verront à leur tour courageux et engagés pour leur chef d'abord, pour l'entreprise ensuite. Et si l'exemple forge la force de l'âme, alors rappelons-nous Churchill "Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte" Nelson Mandela "J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre." anne-caroline-moeller Les plus lus OpinionsChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner

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